Le troglodyte mignon

Un si petit oiseau…8 grammes à peine et encore, tout mouillé !

Autant vous dire que si le troglodyte mignon se goberge à la belle saison – un vrai vorace !! – l’hiver est une autre paire de manches pour un si petit oiseau. Ce froid de canard est dangereux quand on n’est justement pas un canard ! Alors, le troglodyte va fréquenter les abords des maisons pendant la journée : vous le verrez sûrement passer de branche en branche ou farfouiller dans les feuilles mortes. Eh la nuit ? Allez hop, vive les vieilles remises de jardin, à l’abri du vent et de la pluie ! Et si vraiment il fait trop froid, vive la compagnie : on a déjà découvert de véritables dortoirs de 10 à 20 individus. Faut se tenir chaud, solidarité !!

Heureusement, après l’hiver, il y a le printemps. Les insectes se mettent à pulluler : pucerons, larves, chenilles, mouches et j’en passe… Un véritable festin pour le troglodyte mignon ! Avec son petit bec fin et pointu, il n’en fait qu’une bouchée. Les tas de bois, les feuilles mortes, les tas de branches, autant de garde-mangers que vous pouvez facilement installer pour lui au jardin !

Et d’ailleurs, s’il vient vous rendre visite, vous serez vite au courant. C’est qu’il chante fort le lascar, on peut l’entendre jusqu’à 500 mètres de distance. Bref, un hyper-actif qui n’est pas vraiment discret : ce petit oiseau, l’un des plus petits d’Europe après le roitelet, est sans cesse en mouvement et d’une grande vivacité.

Mignon tout plein je vous dis !

 

Pour en savoir plus sur le troglodyte mignon...

Grâce à ces vidéos, vous allez découvrir le chant du troglodyte mignon… et les soins que la maman prodigue à ses petits !