Une chasseuse hors pair… chauve-souris, poisson, grenouille, petit rongeur, serpent, petit oiseau, gros insecte ou jeune lapereau, la chouette hulotte n’est pas difficile. Elle sort la nuit pour se mettre à l’affut et grâce à ses oreilles (si si, elle en a mais bien cachées dans ses plumes !), elle entend dix fois mieux que nous… dix fois !!! Un bruissement dans l’herbe, hop, elle plonge en fondant sur sa proie depuis une hauteur, en mode hyper-silence-le-lapinou-il-entend-rien-venir-dommage-pour-lui, elle le saisit en plein vol grâce à ses serres puissantes et acérées… puis le gobe tout rond, là comme ça, d’un coup d’un seul.
Tout rond, ça c’est un sacré coup de fourchette non ? Comment ça non ? Avalez un lapereau à sa façon et on en reparle…
Alors oui OK, elle est fortiche la chouette hulotte. Mais bon, si elle entend aussi bien, ce n’est pas seulement parce qu’elle écoutait la musique sans mettre le volume à fond quand elle était petite. Non ! C’est surtout parce que ses oreilles sont placées de façon dissymétrique, ce qui lui donne une excellente audition directionnelle. Vous imaginez, vous avoir une oreille plus en avant et une plus en arrière ? Ouais, bof, hein, nous on vit en plein jour et on a des yeux de lynx, alors les oreilles… C’est bien pratique mais pas aussi vital pour nous !
D’ailleurs… Petit souci pour la chouette hulotte : comme elle chasse à l’ouïe, forcément, ça marche beaucoup moins bien quand il y a plein de petits bruits partout partout. Genre… quand il pleut ! Là, pour elle, c’est la cata : plein de fausses alertes avec ces gouttes de pluie qui font du bruit quand elles touchent le sol ou la végétation. C’est un vrai problème : quand le temps humide se prolonge, la pauvre petite chouette chasse si peu efficacement que cela peut la mener à la famine. Ce sont les lapereaux et les mulots qui sont contents !
Alors, bon, malgré ce petit embêtement météorologique, et malgré quelques prédateurs – les renards qui mangent les jeunes fraîchement sortis du nid, les grands-ducs auxquels elle sert parfois de casse-croûte – notre belle chouette hulotte vit quand même en moyenne 18 ans. Pas mal non ?
Et c’est une sacré casanière : elle ne migre pas au-delà des océans, elle ne traverse pas les océans vers des cieux plus cléments, non non, elle reste chez nous, avec nous même pendant l’hiver ! Cela va même plus loin : elle reste fidèle au même nid année après année, un trou bien douillet dans l’écorce d’un arbre, dans un mur ou dans un rocher.
Ou un nichoir ! Alors, qu’attendez vous pour lui en proposer un dans votre jardin ? Imaginez un peu : si l’une d’entre elles choisit de s’y installer, c’est pour des années ! De belles observations en perspectives, et la fin des haricots pour les mulots, souris et autres campagnols…
Quelques petites vidéos pour l’admirer, entendre son cri (le fameux hou-hou !) et assister à des sauvetages très différents…
La phytothérapie travaille en complément de la médecine allopathique et ne peut en aucun cas s’y substituer. Les plantes médicinales présentées ici et mises en oeuvre dans les tisanes ne doivent pas se substituer à un traitement médical ou servir d’automédication. Des symptômes même bénins en apparence peuvent en effet être la manifestation de troubles de santé graves que seule la consultation auprès d’un professionnel de santé permetra de diagnostiquer.
N’interrompez jamais un traitement en cours sans avoir consulté un médecin. Si vous avez une maladie chronique, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, demandez systématiquement conseil à votre médecin avant d’utiliser une plante médicinale.